Les modes amiables de règlement des différends ont aujourd'hui le vent en poupe. Cela fait plusieurs années que les règles de procédure civile incitent les praticiens à tenter de trouver une solution consensuelle aux différends plutôt que de le soumettre systématiquement à une juridiction. Mais, cet effort n'a jamais été aussi politiquement manifeste qu'avec le discours du Ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, du 5 janvier dernier lors de la remise du plan d'action issu des États généraux de la justice (cliquez ici).
Je n'ai pas attendu les préconisations du Garde des Sceaux pour m'intéresser aux modes amiables de règlement des différends (MARD). Auparavant, je me suis formé au droit collaboratif, sur lequel j'aurais l'opportunité de revenir dans un futur article, et je me suis inscrit au diplôme universitaire sur la médiation qui a débuté vendredi dernier.
Mon but est de mieux comprendre et appréhender cet outil que je souhaite mettre au service des justiciables; que ce soit en conseillant une partie au cours d'une médiation ou en étant choisi comme médiateur.
Cette formation continue est ouverte à des participants venant de professions et de contextes très différents. Pour ne citer que mon groupe de samedi dernier, il y avait notamment quatre avocats, dont moi, une ingénieure environnementale, une magistrate, un membre de la fonction publique et des salariés d'entreprises de tailles diverses.
Au final, ce sont autant les cours que les exercices pratiques que les discussions avec les autres étudiants qui enrichiront indubitablement ma pratique professionnelle. Je pourrais avec davantage de pertinence qu'auparavant chercher à apporter les solutions les plus pertinentes à leurs difficultés juridiques.